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Une forêt de poteaux est installée afin de soutenir les coffrages des poutres. Tout cela est réalisé sur mesure, en bois,surtout en bambous qui s’entrecroisent en tous sens afin d’assurer la stabilité nécessaire à l’ouvrage en construction. Les 2 massifs de bambous qu’on avait coupé parce qu’ils gênaient vont terminer comme échafaudages.
A Hong Kong, le bambou assure encore une grande part des échafaudages lors de la construction des grandes tours.
Une fois les supports bien alignés, l’équipe construit les armatures des poutres horizontales en béton, puis positionne les coffrages.
J’ai eu une idée de dernière minute : utiliser des poutres horizontales situées 1.5 m sous la dalle en béton comme support d’une plateforme intermédiaire. Cela permettra d’y placer divers équipements de servitude : pompes, groupe de secours, batteries, condenseur de climatisation et pourquoi pas un aquarium à fruits de mer …
Le chantier s’arrête quelques jours car on manque de bois et de ciment, et puis vient le jour des enfants …
Enfin le béton arrive, la coulée est rapide, un vibreur permet de garantir sa bonne homogénéité sur de faibles hauteurs. Vient le décoffrage, et le contrôle du résultat, Hendrick est content : 1,5 cm entre les points les plus hauts et ceux les plus bas.
On commence à voir plus concrètement l’empreinte visuelle de la construction.
Il faut laisser sécher quelques jours avant de poser les coffrages pour la dalle, pendant ce temps, on va s’occuper des termites et nuisibles.
L'assemblage de l'armature métallique du réseau de poutres
La coulée sous l'oeil de la patronne
La gouttière à ciment plie et le ciment s'échappe, vite, quelques bambous pour la soutenir ....
Quand c'est trop court, on finit avec des seaux
Il faut mouiller le mélange, mais le tuyau, trop court, fuit ...
Heureusement, le boss surveille, le béton sera bien vibré.
Enfin la structure apparait
Contrôle positif
Hommage aux bambous, morts pour une bonne cause